Emeraude Nature - Saint-Guinoux - Emeraude Nature
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Saint-Guinoux vient de Guinou, confesseur breton du Vème siècle, ou de Guéthenoc, fils d’un roi breton.

La création de la paroisse de Saint-Guinoux remonte, semble-t-il, au VIIIème siècle. Dès le VIème siècle, on mentionne déjà l’existence d’un port surnommé Winiau où débarque en 548 saint Samson. L’existence de la paroisse est attestée dès 1249 sous l’appellation de "Sanctus Guehocus" (saint Guinoux) lors d’une donation de l’évêque de Dol à son chapitre. La paroisse de Saint-Guinoux est rattachée à celle de Châteauneuf entre 1802 et 1820, puis redevient paroisse indépendante en 1820.

Le Pouillé de Rennes stipule que si l’on en croit M. Chèvremont (les Mouvements du sol, 417 et suivant), Saint-Guinou (aujourd’hui, Saint-Guinoux) serait l’ancien port de Winiau, situé sur le Guyoul, et où débarqua saint Samson quand il vint en notre contrée vers l’an 548. Il est difficile de contrôler cette assertion, mais la paroisse de Saint-Guinoux est certainement ancienne. En 1249 il est fait mention de Saint-Guinoux à propos d’une donation faite par Etienne, évêque de Dol, à son Chapitre. Il lui abandonna la dîme des terres appelées les Réages, sises entre la Bruyère de Saint-Guinoux et le rocher de Montglu, « inter Brueriam Sancti Guehenoci et rocherium de Monglu » (Livre d’Alanus, analysé par Hévin). L’abbaye du Tronchet avait reçu quelques biens en Saint-Guinoux, car en 1682 les moines de ce monastère déclarèrent posséder un fief dit de Saint-Guinou ou de Courbaret. Un autre fief, appelé les Aumônes, appartenait à la fabrique de Saint-Guinoux, qui en rendit aveu en 1520. Les trésoriers déclarèrent même en 1682 que ce bailliage s’étendait « au bourg de Sainct-Guinou, au lieu des Aumosnes, de la Bertache et autres lieux » ; ils ajoutèrent qu’ils possédaient en outre neuf pièces de terre labourable et une dîme nommée le Dîmereau de la Fabrique (Archives Nationales, P. 1708). La paroisse de Saint-Guinoux fut supprimée en 1803 et son territoire uni à Châteauneuf ; mais elle continua cependant d’avoir un recteur jusqu’à sa réorganisation administrative en 1820 (Pouillé de Rennes).

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Guehenocus (en 1249), Sanctus Guicenous (au XIVème siècle), Saint-Guynou (en 1513), ecclesia de Sancto Guiceno (en 1516).

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