La forteresse du Plessis Bertrand, aujourd’hui en ruine, témoigne encore avec force de la puissance de ses seigneurs.
Bertrand III du Guarplic la fit construire entre 1249 et 1254 à l’intérieur des terres colombanaises, le château de ses ancêtres construit sur l’îlot du Guesclin étant apparu difficile à défendre des assauts ennemis. La forteresse était constituée de 9 tours reliées par un chemin de ronde. La plus grande de celles-ci mesurait 8m de diamètre. Elle était entourée de larges douves, de palissades et de haies vives ou « plesses » d’où le nom de Plessis qui lui fut donné.
Restée fidèle aux Penthièvre pendant la guerre de succession de Bretagne, elle accueillit Charles de Blois en 1364 et fut occupée par Olivier de Clisson, connétable de France de 1387 à 1399.
En 1586, Tiphaine du Guesclin, dame du Plessis Bertrand, légua la baronnie à Briand de Chateaubriand, l’ancêtre de l’écrivain François René de Chateaubriand.
Rachetée en 1589 par Guy de Rieux, seigneur de Chateauneuf, la forteresse joua un rôle localement important au cours de la guerre de la Ligue qui opposa catholiques et protestants. Prise par le Duc de Mercoeur en 1589, elle résista jusqu’à sa chute en février 1598, chute qui mena à son démantèlement ainsi qu’à celui de ses 2 postes avancés, le Guesclin en Saint Coulomb et Château Richeux en Saint Méloir.
Transformée en comté en 1702, la Seigneurie du Plessis Bertrand disparut en même temps que son dernier seigneur, Nicolas Magon, en 1793.
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