Le château de la Garaye fut la demeure d'un bienfaiteur des pauvres et des malades : Claude Toussaint Marot de la Garaye.
En 1692 le jeune homme, au sortir de son cours d’académie, entra dans les mousquetaires. Il épousa Marie-Marguerite de la Motte Picquet.
Le château fut longtemps le théâtre des plaisirs les plus bruyants. On comptait dans ses écuries 30 chevaux de selle. On parlait de sa meute, comme étant une des plus belles meutes de France.
Les idées de Marot de la Garaye changèrent, il se rendit à Paris, y étudia la médecine, la chirurgie, la chimie. A son retour, il transforma le château en hospice, disposa deux salles dans le grand bâtiment d’avant-cour de la demeure et fit construire une chapelle. Cinq chirurgiens y furent appelés, et jusqu’à 28 élèves furent attachés à leur suite. Le chenil leur servit de laboratoire. Des techniques d'avant-garde sont pratiquées dans l'établissement, qui fonctionne un demi-siècle avant de fermer en 1757.
Aujourd'hui, il ne subsiste que des ruines de ce château. Certaines parties des murailles ont conservé des encadrements de fenêtres et des lucarnes sculptés. Des cadres, les angles, la hauteur des allèges, les linteaux sont moulurés, ainsi que les trumeaux pleins de la tour polygonale.
De cet édifice Renaissance, il ne subsiste que la façade. Le château de La Garaye, qui relève du domaine royal de Dinan, appartient aux familles Ferré aux XVe-XVIe siècles, de La Moussaye puis Marot. Il abrite en outre un colombier monumental des XVIIe-XVIIIe siècles, des jardins et cours enclos de murs, ainsi que l'hôpital aménagé dans les écuries par le comte Claude Toussaint Marot de La Garaye (1675-1755), où il soigne lui-même les malades. Les héritiers du comte vendent le domaine dès 1778, et en 1791 le bâtiment est inoccupé et en ruine.
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